Batman est certainement le super héros qui a été le plus adapté en jeux vidéo. Chaque machine ayant connu au moins une version d’un jeu mettant en scène le chevalier noir.
Ce fût également le cas pour la GX4000 avec la sortie de BATMAN The Movie, jeu adapté du film sorti un an plus tôt dans les salles de cinéma.

Il est à noter que la cartouche n’est qu’une simple adaptation de la version disquette, sortie sur Amstrad CPC, quelques mois auparavant. Seul l’écran titre aura été refait.
Vu les nouvelles capacités de la GX4000 et de la gamme CPC Plus, il est fort dommage qu’Océan n’ait pas cru bon de remanier son titre. Néanmoins, pour les joueurs n’ayant pas encore joué aux aventures de l’Homme chauve souris…le jeu reste plutôt bon.

Le titre se compose de 5 niveaux à l’intérêt vraiment inégale.
Comme dans le film, vous commencez dans l’usine AXIS et devez arrêter Jack Napier, le futur Jocker.
Ce niveau est de type « plates-formes/action » et est vraiment réussi…La difficulté et la maniabilité étant vraiment bien dosées.
S’en suit, un niveau à bord de la BATMOBILE. La séquence étant vue de côté, cela impacte négativement la jouabilité et le plaisir de jeu.
Un petit casse-tête tiré de l’une des séquence du film fait son apparition après votre escapade en « Bat voiture »…Là aussi, peu d’intérêt.
La quatrième séquence vous met aux commandes du BATWING et vous devez empêcher les ballons empoisonnés du Jocker,de contaminer Gotham, en coupant leurs liens avec l’avant de votre engin aéronef.
Une fois, la mission accomplie, on se retrouve pour un dernier niveau reprenant le type « plates-formes/action » du premier chapitre.
La jouabilité est à nouveau très bonne, mais la difficulté se corse un peu plus avec un « Timer » beaucoup plus rapide.

Au final, Batman reste un jeu correct…Mais il est dommage qu’après un premier niveau de très bonne facture, les chapitres suivants pêches par manque d’intérêt et de rythme.

 

Éditeur : Ocean Software
Date de sortie : Septembre 1990
Programmation : Mike LAMB
Graphismes : Dawn DRAKE
Effets sonores : Matthew CANNON