Véritable porte étendard de la console à sa sortie, Burnin’ Rubber représente les jeux que nous aurions aimé voir plus souvent sur les machines d’Amstrad.
Exploitant la palette de couleurs étendue de la gamme CPC Plus, le jeu a fière allure et se place comme une des plus belles réalisations de l’époque, sur ordinateurs et consoles 8 bits.
La partie sonore n’est pas en reste, avec une très bonne exploitation de la stéréo…A la fois pour les musiques, mais aussi les bruitages en cours de jeu.

La jouabilité quand à elle est plus classique, on se contente de commandes basiques : vers l’avant pour accélérer et l’arrière pour freiner, les boutons servant pour le passage manuel des vitesses.
Il est à noter que le jeu vous donne la possibilité de ré-assigner les touches du gamepad…Je vous conseille d’ailleurs de passer à une maniabilité plus typée « console » en assignant un bouton à l’accélération et l’autre au freinage.
Les commandes répondent plutôt bien, même si l’effet d’inertie de la voiture peut paraître déroutant au début et nécessite une petite période d’adaptation.
N’ayant jamais conduit un tel véhicule…Je ne mettrai pas ce détail dans la catégorie des défauts du jeu 😉

Même si le scénario de ce genre de jeux importe peu, voyons voir de quoi il en retourne :
Vous incarnez un des meilleurs pilotes automobile de la planète et êtes engagé dans une course mondialement connu qui dure 24H. Votre bolide est une des plus puissantes voitures de l’époque : une Porsche 962 ! Saurez-vous relever le défis ?
Évidement, nous parlons des 24H du Mans…Mais sans licence officielle.

Il est à noter que ce jeu est un remake d’un titre sorti deux ans plus tôt en arcade et sur les micros de l’époque, dénommé WEC LE MANS.
Le jeu est sensiblement le même au niveau du déroulement et de la jouabilité…Les graphismes ont par contre étaient complètement revus, puisque le jeu d’origine ne tournait qu’en 3 couleurs sur nos vieux CPC.

La période de 24H se déroulera en fait sur 4 tours parsemés de « Check Points »…Cela peu paraître court, mais il vous faudra une presqu’une trentaine de minutes pour les boucler….Si vous arrivez à rejoindre chaque Check Points en temps et en heure…Ce qui ne sera pas une mince affaire, chaque contact avec un concurrent ou le décors vous faisant perdre un temps précieux.

Burnin’ Rubber n’étant clairement pas un jeu facile, il demande de la patience, de la précision et de l’anticipation avant de pouvoir prétendre à la victoire finale.
A noter que le cycle jour/nuit est représenté dans le jeu, avec un écran qui s’assombrit petit à petit et les feux arrières des voitures qui s’allument. Cela n’affecte pas vraiment la visibilité, mais le jeu gagne en réalisme.

Burnin’ Rubber est très certainement un des 3 meilleurs jeux de la console d’Amstrad avec Switchblade et Pang…Et pour ne rien gâcher, il est fourni avec la GX4000 et les CPC Plus.

Un classique !

Éditeur : Ocean Software
Date de sortie : Septembre 1990
Programmation : Jon O’Brien
Graphismes : Rob Hemphill
Effets sonores : Jon Dunn